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Le GPS de randonnée

Gadget inutile ou précieux outil qui peut vous sauver la vie, le GPS de randonnée ? La Presse+ a voulu en avoir le cœur net et en a testé un, celui qui a la faveur des habitués, le Garmin 62s. Notre laboratoire : le mont Saint-Hilaire et ses quatre sommets, à moins d’une demi-heure de Montréal. Une expédition de plus de quatre heures qui nous a réservé quelques défis. Suivez le guide !

Les préparatifs 

Gracieusement fourni par Mountain Equipment Coop, une chaîne de magasins spécialisés dans les activités de plein air, notre GPS ne paie pas de mine. Robuste, avec un écran plus petit et moins sophistiqué qu’un téléphone intelligent, il a une interface plutôt vieillotte. On prend deux heures pour se familiariser avec la machine. Il faut ensuite télécharger un tracé GPS du mont Saint-Hilaire, offert sur le forum fousderando.com. Le logiciel fourni par Garmin est assez simple à utiliser : notre GPS a maintenant une carte personnalisée pour notre randonnée.

Premiers contacts

Bon, deux heures de pitonnage n’ont manifestement pas suffi. À notre départ, à 9h47, et même si on a correctement sélectionné notre randonnée, on se perd un peu dans les écrans avant de comprendre la base. La traduction française de certaines options est parfois horrible. Il faut réinitialiser les données et on découvre le précieux bouton « Page », qui nous donne toutes les infos. L’écran Boussole, notamment, est très clair : il nous indique le chemin à prendre, le temps et la distance avant la prochaine étape. Dès la première intersection, il nous évite la honte de prendre le mauvais chemin : à gauche toutes.

Premières révélations

Il fait chaud, 27 degrés en ce jeudi de début septembre, et ça monte rondement vers notre premier sommet, Burned Hill. Pour la première fois, on comprend l’intérêt d’un GPS de randonnée : il nous indique avec précision combien de temps et de mètres il reste pour arriver à la première étape. En pitonnant encore un peu, on peut voir un graphique montrant où on en est dans notre montée. Et on comprend enfin comment faire des saisies d’écran pour un reportage dans La Presse+.

De plus en plus expert 

11h48, après avoir atteint le deuxième sommet, Pain de sucre, on comprend comment configurer la carte en zoomant sur notre randonnée. Elle avait la mauvaise idée de nous montrer tout le trajet de Montréal au mont Saint-Hilaire. Pour arriver au troisième sommet, Dieppe, le GPS devient un véritable sherpa. C’est que les indications sur les panneaux sont plutôt confuses et plusieurs randonneurs s’arrêtent à la première belle vue. Le GPS s’obstine à nous envoyer toujours plus au nord : il sait, lui, qu’il faut traverser trois promontoires avant d’arriver au vrai sommet.

Une trajectoire pour initié 

Même si les sentiers du mont Saint-Hilaire sont balisés et qu’on dispose de cartes fournies à l’accueil, notre randonnée est tout à fait unique. La grande boucle qui permet de grimper les quatre sommets ne figure sur aucune carte officielle. Il serait très difficile pour une première randonnée de se faire son propre trajet en combinant les sept sentiers aux couleurs distinctives. Bon point pour le GPS.

Descente en douceur

Après le dernier sommet, Rocky, on termine par quatre kilomètres de sentiers sans histoire, pour lequel le GPS est inutile. Après quatre heures de randonnée pendant lesquelles il est resté allumé en tout temps, notre GPS est bien en forme : sa pile affiche trois barres sur quatre. On n’a même pas eu besoin des piles de rechange. Aucun téléphone intelligent avec une application pour randonnée n’a autant d’autonomie.

Verdict 

Le test du mont Saint-Hilaire s’est avéré concluant. Malgré ses sentiers balisés, la carte sur papier était d’une simplicité trompeuse : on peut facilement rater une intersection importante si le GPS ne nous la signale pas. Pour Alexandre Lauzon, un randonneur bien connu qui publie ses conseils sur alexhike.com, « le GPS demeure un excellent outil afin de mieux gérer ses sorties sur les sentiers ». Comme on l’a constaté sur le terrain, avoir sous la main en tout temps les courbes topographiques, les distances ou même l’heure du coucher de soleil est une découverte plutôt emballante. La sortie au mont Saint-Hilaire s’est de plus avérée un excellent apprentissage pour des randonnées plus costaudes, par exemple dans les Adirondacks. Un bel outil.

Fiche technique

GPSMAP 62s

Fabricant : Garmin

En vente chez : Mountain Equipment Coop, La Source, Walmart

Prix : 290 $ (MEC), 350 $ (La Source et Walmart)

Cote : Deux étoiles et demi (sur quatre)

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LES PRÉPARATIFS 

Gracieusement fourni par Mountain Equipment Coop, une chaîne de magasins spécialisés dans les activités de plein air, notre GPS ne paie pas de mine. Robuste, avec un écran plus petit et moins sophistiqué qu’un téléphone intelligent, il a une interface plutôt vieillotte. On prend deux heures pour se familiariser avec la machine. Il faut ensuite télécharger un tracé GPS du mont Saint-Hilaire, offert sur le forum fousderando.com. Le logiciel fourni par Garmin est assez simple à utiliser : notre GPS a maintenant une carte personnalisée pour notre randonnée.

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PREMIERS CONTACTS 

Bon, deux heures de pitonnage n’ont manifestement pas suffi. À notre départ, à 9 h 47, et même si on a correctement sélectionné notre randonnée, on se perd un peu dans les écrans avant de comprendre la base. La traduction française de certaines options est parfois horrible. Il faut réinitialiser les données et on découvre le précieux bouton « Page », qui nous donne toutes les infos. L’écran Boussole, notamment, est très clair : il nous indique le chemin à prendre, le temps et la distance avant la prochaine étape. Dès la première intersection, il nous évite la honte de prendre le mauvais chemin : à gauche toutes.

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PREMIÈRES RÉVÉLATIONS

Il fait chaud, 27 degrés en ce jeudi de début septembre, et ça monte rondement vers notre premier sommet, Burned Hill. Pour la première fois, on comprend l’intérêt d’un GPS de randonnée : il nous indique avec précision combien de temps et de mètres il reste pour arriver à la première étape. En pitonnant encore un peu, on peut voir un graphique montrant où on en est dans notre montée. Et on comprend enfin comment faire des saisies d’écran pour un reportage dans La Presse+.

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DE PLUS EN PLUS EXPERT

11 h 48, après avoir atteint le deuxième sommet, Pain de sucre, on comprend comment configurer la carte en zoomant sur notre randonnée.

Elle avait la mauvaise idée de nous montrer tout le trajet de Montréal au mont Saint-Hilaire. Pour arriver au troisième sommet, Dieppe, le GPS devient un véritable sherpa. C’est que les indications sur les panneaux sont plutôt confuses et plusieurs randonneurs s’arrêtent à la première belle vue. Le GPS s’obstine à nous envoyer toujours plus au nord : il sait, lui, qu’il faut traverser trois promontoires avant d’arriver au vrai sommet.

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UNE TRAJECTOIRE POUR INITIÉ

Même si les sentiers du mont Saint-Hilaire sont balisés et qu’on dispose de cartes fournies à l’accueil, notre randonnée est tout à fait unique. La grande boucle qui permet de grimper les quatre sommets ne figure sur aucune carte officielle. Il serait très difficile pour une première randonnée de se faire son propre trajet en combinant les sept sentiers aux couleurs distinctives. Bon point pour le GPS.

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DESCENTE EN DOUCEUR 

Après le dernier sommet, Rocky, on termine par quatre kilomètres de sentiers sans histoire, pour lequel le GPS est inutile. Après quatre heures de randonnée pendant lesquelles il est resté allumé en tout temps, notre GPS est bien en forme : sa pile affiche trois barres sur quatre. On n’a même pas eu besoin des piles de rechange. Aucun téléphone intelligent avec une application pour randonnée n’a autant d’autonomie.

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VERDICT

Le test du mont Saint-Hilaire s’est avéré concluant. Malgré ses sentiers balisés, la carte sur papier était d’une simplicité trompeuse : on peut facilement rater une intersection importante si le GPS ne nous la signale pas. Pour Alexandre Lauzon, un randonneur bien connu qui publie ses conseils sur alexhike.com, « le GPS demeure un excellent outil afin de mieux gérer ses sorties sur les sentiers ». Comme on l’a constaté sur le terrain, avoir sous la main en tout temps les courbes topographiques, les distances ou même l’heure du coucher de soleil est une découverte plutôt emballante. La sortie au mont Saint-Hilaire s’est de plus avérée un excellent apprentissage pour des randonnées plus costaudes, par exemple dans les Adirondacks. Un bel outil.

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